JO d’hiver : quand Thomas Bach (AFP) rencontre Thomas Bach (CIO)

Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO), champion olympique en escrime en 1976, fait la une des médias du monde entier depuis le début des JO de Pyeongchang. C'est aussi un peu le cas de l'autre Thomas Bach, reporter au département des sports de l'AFP. Car quand l'un fait l'Histoire, l'autre la raconte. Et ce qui devait arriver arriva : les deux hommes se sont rencontrés. Le journaliste raconte.

 

 

« Depuis l'arrivée à la tête du CIO de Thomas Bach en septembre 2013, les plaisanteries ont volé de toutes parts sur cette homonymie si particulière. Il m'est même arrivé de me retrouver avec une accréditation pour un Grand Prix de F1 avec mon nom, prénom et fonction de journaliste AFP, mais avec la photo du président du CIO. Sans parler des messages Twitter qui sont initialement destinés au Thomas Bach du CIO et qui arrivent sur mon compte.

Je suppose qu'il connaissait l'existence d'un Thomas Bach journaliste, puisqu'en me voyant dans le local AFP à Pyeongchang, lors de sa visite du centre de presse, il s'est écrié "Ah! Enfin!"... Puis il m'a serré la main en disant "Bonjour mon frère" en français. C'était notre première rencontre. Et le plus drôle, c'est qu'il m'a appris qu'il y avait un troisième Thomas Bach dans l'univers de l'olympisme !

L'échange a duré une dizaine de minutes, une partie en entretien et une partie bien plus décontractée. On a échangé sur l'Alsace, le Riesling et le Gewürtzraminer, et l'escrime que je couvre pour l'AFP, et qui a été sa discipline (champion olympique 1976 par équipes de fleuret) du temps de sa carrière sportive. »

 

Le journaliste francophone, l'un parmi plus de 100 reporters texte, photographes, vidéastes et techniciens AFP faisant vivre l'événement des Jeux au public du monde entier, raconte l'anecdote.